Black Stallion Legend
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Black Stallion Legend

The Legend of Black Stallion
 
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 . Hel )

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MessageSujet: . Hel )   . Hel ) EmptySam 18 Oct - 11:59

HEL



" Alors tu y fais face avec un sourire
Nul besoin de pleurer
Pour des futilités pareilles "

» Nom : HEL
» Age : Fout la paix à ces instants passés, veux-tu ?
» Race : Batarde.
» Famille : Sans-Attaches.
» Descendante de : Niobée.

" Te souviendras-tu encore de mon nom
Et du mois où tout a commencé
Te libèrerais-je d'un baiser "

Histoire: Ca t’intéresse, ma vie ? Très bien. Poses-toi et tais-toi. As-tu déjà entendu parlé du Nord ? Le vrai, attention. Pas celui où quelques ridicules flocons volettent avec bonheur, non. Je vous parles de celui à l’extrémité du globe, tendant vers l’Océan Arctique. Non, bien sûr, tout ce monde t’es inconnu, n’est-ce pas ? Je ne prétends as avoir les talents certains qu’on les autres pour décrire, pourtant, je vais te montrer ces lieux. Ferme les yeux. Imagine autours de toi un paysage désertique, au sens froid du terme. Des maigres touffes d’herbes, quelques loups recherchant, les côtes saillantes, quelque proie vulnérable à dévorer. Ce fût mon monde, il y a un temps. D’où vient cette robe pure et sans taches qui me fait vomir. Ce fût mon monde, donc. Oh, bien sûr, pas dans une steppe à la merci de ce vent dévorant, non. Une caverne aux falaises abruptes nous avait servit lors de ma jeunesse. Nous ? Ma mère, mon frère et moi. Maigre famille, c’est certain. Pourtant, des années durant, tout alla bien. J’étais sans tares, à l’époque. Jusqu’à l’année de mes trois ans. Les hormones, vois-tu ? Mais pas dans le sens de toutes ces juments méprisables qui aspirent à pouliner et finir leur misérable vie en paix. Il faut dire que mon frère était bien naïf, tout de même. Naturellement, il se faisait mener par le bout de son nez. Ce petit être faible et inutile avait troqué le chapeau de confidentd’enfance à celui d’esclave. Pas un esclave capable de rébellion, non. Sur ce coup là, je dois avouer que je suis fière de mes talents. Vois-tu, les plantes peuvent droguer le corps, et l’esprit. Mais certaines personnes veulent s’en défaire. Et on ne se défait pas de moi, on en demande toujours encore, encore. Où en étais-je ? Ah oui. D’autant plus qu’à la mort de la carcasse qui m’avait donné la vie, d’ailleurs. Je n’étais plus que sa seule famille, la pauvre bête. Imagine un esclave servile au point d’accepter la mort sans sourciller pour ma propre envie. Non, je ne l’ai pas tué, d’autres personnes peuvent se charger des basses besognes. La quête primaire de la nourriture nous força un jour à partir. Non pas pour moi, ce cher être préférait se priver trois jours plutôt que de laisser mes lèvres rèches. Mais cette pauvre bête que faisait pitié, que veux-tu. Un jour donc, nous partîmes. La semaine d’après, nous étions en vue d’un troupeau. Heureusement d’ailleurs, car l’Esclave commençait à se porter mal, à boiter et à respirer avec difficulté. Pas très esthétique. Cependant, comment intégrer ce troupeau ? Eh bien grâce à la mort de l’être qui m’accompagnait. Oui, ouvres de grands yeux. Il allait mal de toute manière, à quoi bon l’user jusqu’à la corde ? Une nuit à attendre, nuit qui fut d’ailleurs ennuyeuse. Plus de peau chaude pour se protéger du vent, ou du froid menaçant. Le lendemain, il était mort. Je dois t’avouer que j’ai un talent certain pour jouer la comédie. Qui servit maintes et maintes fois. Donc, à la mort de l’Esclave, je me dirige vers le troupeau, majoritairement composé de jeunes juments fragiles, aucun intérêt. Le dominant, par contre, était une proie intéressante. Après quelques battements de sourcils, il avait gobé une histoire pourtant invraisemblable : un étalon sadique, qui me gardait prisonnière, et qui venait de mourir là-bas, dans la plaine. Au cri indigné de l’étalon, j’avais compris que tout s’arrangeait. Des mois passèrent. Les trois atouts étaient réunis : Sécurité, Esclave, Servantes. Au début, évidemment, j’étais proche de tout ces êtres dégoûtants. Mais au fur et à mesure, une barrière de glace s’était mise entre les autres et moi. Et ils en redemandaient, quémandant misérablement mes faveurs. Les jeunes reproductrices cédaient leur place pour une parole rassurante, cajolante. L’étalon aurait pu tuer pour un souffle chaud venant de moi. Situation agréable, tu ne trouve pas ? De plus, avec le temps qui passait, les efforts venant de moi devenaient moindres. Comme pour une drogue. On en veut toujours plus, et ce que l’on obtient n’est pas suffisant. Essayes d’imaginer une douzaine d’êtres comme cela envers moi. Jouissif. Sauf qu’un jour, une émotion nouvelle entra en moi. La soif de conquête. Pas la conquête de territoires, non, cette quête est vaine et puérile. Non, la conquête des âmes, la conquête des êtres, une conquête irréversible. Et je me voyais déjà entouré de tout ces lèches-bottes, ne sachant plus me contenir face à cette envie irrépressible. Et je partie. Sans un regard envers le troupeau ou le reste du squelette qui pourrissait dans une plaine, non loin de là. La survie n’était pas dure, bien sur. C’est fou ce qu’on peut rendre des personnes obéissantes et serviles. Le seul regret que je peux adresser est le manque d’épices. Oui, j’avoue. J’ai besoin de mes rangs d’esclaves et de servantes, oui. Mais un jour, une fois, je voudrais sentir la résistance.
Mais jusqu’à présent, Hel reste seule dans la course.


" A genoux, je demanderai
Une dernière chance pour une dernière danse
Parce que avec toi, je resisterais
Je resisterai a tout l'enfer pour prendre ta main "



" Supprimer les traces la moindre trace
Ce qui reste de candeur
Un morceau de glace à la place du cœur "

Hep, reviens par là. Cette histoire n'est pas terminée, tu n'en a une qu'une vision, comme la photo prise à un temps déterminé. Et epuis,les choses ont évoluées. T’ais-je parlé d’Eindean ? Non ? Bon, pourfaire simple, il s’est passé avec lui la même chose que les autres, tu sais. Manipulation, puis on jette lorsque l’être ne sert plus. Simple, en théorie comme en pratique. Sauf que je l’ai revu. Il est tombé dans le panneau de mon expérience de courtisane. Sauf que .. Allez, avouons-le : au fond de mon cœur, je n’étais pas le champs de ruines que je croyais, non. La présence de cet être hors du commun a fait s’ouvrir des plaies, qui restent ouvertes, quoi qu’il arrive. Elles suintent, elles saignent, déversant leur liquide pourpre dans mon âme, la ravageant avec des moyens que je n’avais jamais connu. Oui, tu me diras que je dois l’aimer, que tout s’arrange, moi qui voulait vivre quelque chose de différent. Sauf que non, cela est impossible. Je ne veux et ne peux dépendre de personne, et cet amour entraimerait forcément une addiction. A-t-on déjà vu une déesse s’éprendre d’un mortel ? Non. De plus, j’ai besoin d’être regardée, admirée, désirée. C’est ancrée en mon être, comme pour combler un manque de confiance en moi, caché par un complexe de supériorité. Ce que jevais faire ? Bonne question. Couper les ponts seraient la meilleure solution. Manipuler davantage des êtres. Je suis pas faite pour aimer, petit, je suis faite pour être aimée. Je suis une courtisane. Peut-être qu’une vie sans amour est terrible, certes, mais il est encore pire d’être seule et abandonnée dans une nature que je ne comprends pas et qui me fait peur.

« C'est peu de dire aimer, je l'adore ;
Ma passion s'oppose à mon ressentiment ;
Dedans mon ennemi je trouve mon amant.
Mais en ce dur combat de colère et de flamme,
Il déchire mon coeur sans partager mon âme ;
Et quoi que mon amour ait sur moi de pouvoir,
Je ne consulte point pour suivre mon devoir ;
Je cours sans balancer où mon honneur m'oblige. »

Je ne sais comment je m’en sortirais. Moi qui me vantais d’être une drogue, je me rends compte qu’il y a meilleur que moi à ce jeu là. Maintenant, oui, tu peux véritablement partir. Je te préviendrais quand cette situation s’améliorera.
Hel perd une bataille, mais pas la guerre.

" Je m'en fiche
Je pense vraiment
Que je te laisserai partir "

Caractère : Toujours ici, mon chou ? L’histoire est finie, cependant. Quoi, qu’est-ce que t’as à me fixer avec tes yeux globuleux ? ’accord, très bien. Sais-tu d’où viens mon nom ? Oui, l’évidence même, Hell = enfer, en anglais. Certes. Mais mon nom ne vient pas de là. Mon nom à donné Hell. Car je diriges les enfers et les âmes des morts qui ne seraient pas morts au combat. Avec propriété exclusive sur eux. Sympathique, hm ? Evidemment, je n’ai pas les mêmes attributions que la porteur originelle de ce nom, soit. Pourtant, il me colle à la peau comme un parfum enivrant. Et me représente entièrement. Maintenant, décrire mon caractère. Aïe, tu me poses une colle. Un adjectif me représente entièrement : Manipulatrice. Oui, je n’ai aucune honte à cela. Pourquoi en aurais-je ? Chacun sa particularité. Froide. Cœur effacé. Il paraitrait que dans la mythologie nordique Hel aurait la moitié de son corps d’une beauté pure et parfaite, et l’autre pourrie, rongée par les vers. Peut-être que c’est mon cas également. Corps sans défaut, pour champ de ruine interieur. Pourquoi pas, après tout. Oh, peut-être pas entièrement ruiné, je te l’accorde ; quelque part doit bien subsister les restes de l’enfance banale et sans interêt. Car quel est l’interêt de vivre sans passion, sans excitation qui vous tord l’échine ? Il n’y en a pas. Une phrase résume bien cela.
« J'ai toujours préféré la folie des passions à la sagesse de l'indifférence »
Non ? Eh bien colle-la moi sur le dos. Comprends que ma passion est de vivre en déesse, dominant l’horizon, faisant ployer la masse infecte des insectes au dessous de moi. Maintenant pars. Tu en sais assez. Tu t’es déjà trop drogué.

" Et je tu m'as appelé
Comme un accro à la cocaïne appelle le produit qu'il ferait mieux de condamner "



Extrait 1 de " Nana " D'E. Zola. Chapitre 1.
" Un murmure grandit comme un soupir qui se gonflait. Peu à peu, Nana avait pris possession du public, et maintenant chaque homme la subissait. Le rut qui montait d'elle, ainsi que d'une bête en folie, s'était épandu toujours davantage, emplissant la salle. À cette heure, es moindres mouvements soufflaient le désir, elle retournait la chair d'un geste de son petit doigt. Des dos s'arrondissaient, vibrant comme si des archets invisibles se fussent promenés sur les muscles, des nuques montraient des poils follets qui s'envolaient, sous des haleines tièdes et
errantes, venues on ne savait de quelle bouche de femme.
"
Extrait 2 de " Nana " D'E. Zola. Chapitre 7.
" Elle avait poussé dans un faubourg, sur le pavé parisien; et, grande, belle, de chair superbe ainsi qu'une plante de plein fumier, elle vengeait les gueux et les abandonnés dont elle était le produit. Avec elle, la pourriture qu'on laissait fermenter dans le peuple remontait et pourissait l'aristocratie. Elle devenait une force de la nature, un serment de destruction, sans le vouloir elle-même, corrompant et désorganisant Paris entre ses cuisses de neige, le faisant tourner comme des femmes, chaque mois, font tourner le lait. Et c'était à la fin de l'article que se trouvait la comparaison de la mouche, une mouche couleur de soleil, envolée de l'ordure, une mouche qui prenait la mort sur les charognes tolérées le long des chemins, et qui, bourdonnante, dansante, jetant un éclat de pierreries, empoisonnait les hommes rien qu'à se poser sur eux, dans les palais où elle entrait par les fenêtres. Muffat la contemplait. Elle lui faisait peur. Le journal était tombé de ses mains. Dans cette minute de vision nette, il se méprisait. C'était cela : en trois mois, elle avait corrompu sa vie, il se sentait déjà gâté jusqu'aux moelles par des ordures qu'il n'aurait pas soupçonnés. Tout allait pourrir en lui, à cette heure. Il eut un instant conscience des accidents du mal, il vit la désorganisation apportée par ce ferment, lui empoisonné, sa famille détruite, un coin de société qui craquait et s'effondrait. "


" Les portes du paradis ne s'ouvriront pas pour moi
Avec ces ailes brisées je tombe
Et tout ce que je vois c'est toi "


Extrait de " Une page d'amour " d'E. Zola.
" Etbien ! La passion était fatale, Hélène ne se défendait plus. Elle se sentait à bout de force contre son cœur. Henri pouvait la prendre, elle s'abandonnerait. Alors, elle gouta un bonheur infini à ne plus lutter. Pourquoi donc se serait-elle refusé davantage? N'avait-elle pas assez attendu? Le souvenir de sa vie passée la gonflait de mépris et de violence. Comment avait-elle pu exister dans cette froideur dont elle était si fière autrefois. [...] Non, non, c'était assez, elle voulait vivre ! Et une raillerie terrible lui venait contre sa raison. Sa raison ! En vérité, elle lui faisait pitié, cette raison qui, dans une vie déjà longue, ne lui avait pas apporté une somme de joie comparable à la joie qu'elle goutait depuis une heure. Elle avait nié la chute, elle avait eu l'imbécile vanterie de croire qu'elle marcherait ainsi jusqu'au bout, sans que son pied heurtât seulement une pierre. Et bien ! Aujourd'hui, elle réclamait la chute, elle l'aurait souhaitée immédiable et profonde. Toute sa révolte aboutissait à ce désir impérieux. Oh ! Disparaitre dans une etreinte, vivre en une minute, tout ce qu'elle n'avait pas vécu ! "

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